C’est avec plaisir que je vous propose un échange avec le Dr Philippe Rodet ce mercredi 8 décembre 2021 à 20 h

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Docteur en médecine, Philippe Rodet, après une carrière d’urgentiste et ayant travaillé notamment sur des zones de guerres il a depuis développé de nouvelles compétences.

Passionné par l’influence de la motivation sur le stress, il s’est intéressé au monde de l’entreprise et Il développe depuis de nombreuses années un intérêt vif sur l’importance de la bienveillance.

“Extrait d’un de ses derniers articles”

La bienveillance : une compétition au fort goût de victoire et à deux vainqueurs…

Les comportements bienveillants me semblent pouvoir être en mesure d’apporter une meilleure qualité de vie à nombre de personnes sans pour autant nuire à d’autres. J’y vois là une véritable source d’espoir.

Dans une compétition classique, il y a un perdant et un gagnant.

L’humain a besoin de compétition, c’est en lui. Il a besoin de progresser, d’aller de plus en plus loin, de plus ne plus haut et… c’est un bien !

Comment cet esprit de compétition peut-il servir la bienveillance ?

Peut-être faut-il imaginer à une forme de compétition où il n’y aurait que des vainqueurs, une compétition sans médaille, une compétition de l’ombre, une compétition individuelle, contre soi en quelque sorte, vers plus de bienveillance ; il s’agirait chaque jour de faire plus que la veille vis-à-vis d’autrui.

Si l’on est vainqueur d’une compétition vis-à-vis d’une autre personne, c’est soit que l’on a été plus fort, soit que l’autre personne a été plus faible, la victoire est toujours entachée par cette crainte d’avoir un adversaire finalement pas au niveau.

Si l’on est vainqueur d’une compétition contre soi, c’est que l’on a fait les efforts nécessaires pour réussir, le goût de la victoire est bien plus fort.